Une interview avec Christoffer Rudquist.

Rédigé par Joanne Birkitt, Directrice Marketing de Comte de Grasse | September 6th 2018

on September 6th 2018

  • 1. Comment décririez-vous votre style photographique ?

    Une forme mixte de documentaire et d’architecture, avec un élément d’humanité. Je suis sûr qu’il y a un terme académique, mais je ne serais pas le mieux placer pour le demander.
  • 2. Qu’est-ce qui vous inspire dans la vie ?

    Les choses banales qui rendent la vie quotidienne si extraordinaire. Le bonheur à l’état brut, la tristesse, la nostalgie, le désir, la perte, les responsabilités, les accomplissements, la faim, l’amour, la beauté.  
  • 3. Comment êtes-vous devenu photographe ?

    Il y a encore des jours où je me demande comment tout a commencé. Mon père m’a offert un appareil photo quand j’avais 11 ans. J’ai ensuite transformé le sauna de mes parents en chambre noire. Cette pièce est devenue ma deuxième cachette ; notamment pour le traitement des images, mais aussi parce que la porte d’une chambre noire doit toujours rester fermé, personnes ne peut t’interrompre.
    Peu après avoir voyagé pendant un an en Asie, j’ai commencé à m’y intéresser plus sérieusement. J’étais aussi très intéressé par l’anthropologie culturelle, donc après une année à l’université, j’ai décidé de me lancer à 100% dans la photographie. À l’époque je n’avais aucune idée de comment m’y prendre, et, comme je suis impatient, je voulais tout faire en même temps. En 2000, j’ai pris mes économies et je suis parti faire des photographier une guérilla en guerre contre l’armée Birmane. À mon retour, j’avais été accepté au centre international de la photographie à New York, donc j’y suis allé, et ça m’a permis de comprendre que la photographie de guerre et la photographie documentaire. Donc j’ai commencé à photographier des paysages. 
  • 4. Quel est votre cocktail préféré ?

    Oh, le Bellini à la pêche de Sicile en Été, et le Old-Fashioned en hiver.
  • 5. Que porteriez-vous en buvant un Gin Tonic 44N ?

    Un chapeau Pork Pie à la Sinatra, un costume croisé en lin, des Barkers en cuir, des lunettes à monture en acétate jaune et verres bleus. Pensez à John Malkovich dans ‘The sheltering sky’ (Un thé au Sahara).
  • 6. Qu’est-ce qui t’a excité dans le projet Comte de Grasse ?

    Tout ! L'audace, l'inventivité, la fraîcheur, la fraîcheur, la technicité, la séduction.
  • 7. Quelle est la prochaine partie du projet CDG que vous voulez vraiment capturer dans l’image ?

    Dans un premier temps tout s’est concentré sur le développement et l’héritage, puis sur la bouteille et le contenu. Pour la prochaine étape j’aimerais rencontrer les consommateurs du gin, pouvoir les capturer sur images. Dans quel lieu le consommeraient-ils ? …